A mon humble avis, Remote a sortie,en 2008, le meilleur cd paru jusqu'à présent sur le label kill the dj. Pourtant, par la suite tu n'en as presque pas entendu parlé. Aucune date de prévue (ou presque) pour les mois qui arrivent, pas de nouveaux titres... rien, le désert.
Explications avec le binome. Pas de langue de bois, ça change...
Franchement, à peine plus qu'à l'époque.
Pourtant on était vivement sollicité par les labels avec qui on travaillait.
Dans la lignée de la question précédente, je lisais un article sur smagghe dans lequel il déclarait qu'il ne vivait pas dans l'illusion d'une « communauté techno » à la « camaraderie obligée ». Ce genre de discours dénote dans le contexte actuel ou les artistes à la personnalité lisse pullulent. Vous , la supposée « camaraderie techno » vous avez pu vous y frotter de près (je fais référence aux embrouilles entourant la sortie de sinister boogie sur citizen rec). Comment vous vous positionnez par rapport à tout ça ? Est ce que le désenchantement traduit par les mots de smagghe est purement du à l'aspect business du monde de la musique ou est ce que ce sont davantage des histoires d'hommes (au sens « relations humaines ») la dessous ?
Franchement, je crois que dans ce milieu, les places sont cheres. Il n y a pas de camaraderie ... Ou peut etre que si ....je pourrai me faire des potes si j'avais les poches pleines de coke.
L'autre problème est que la musique fait fantasmer les gens à un tel point que ceux qui se retrouvent dans ce business sans être "artistes" sont là pour flatter leur égo. On en vient à des absurdités telles que les bookeurs deviennent dj et les journalistes, producteurs.
On fait de la musique, pas de la com, et finalement on se rend compte que si on veut réussir, il faudrait qu'on fasse un peu moins de musique et un peu plus de com.
Sur un plan strictement musical, dark enough a révélé un groupe avec le cul entre deux chaises : des morceaux qu'on a qualifié de « dark-italo » et a coté de ça, des bombes techno, tout aussi dark, mais très épurées et plus calibrées « club ». C'était quoi l'idée de départ ? S'inscrire dans la continuité de teaser (votre tout premier morceau) en faisant un cd qui ne circule pas uniquement dans les dj bags?
Sur le maxi de teaser, il y a deux autres morceaux qui ne sont pas disco.
Teaser a beaucoup plu. Les gens nous collent l'etiquette qu'ils veulent. Au final teaser n était quasiment pas joué à cause de sa lenteur. Pour l'album, on a voulu faire moitié moitié. Des morceaux pour le dance floor et d'autres plus risqués.
Si je suis programmateur d'un club ou d'une salle je mets quoi comme style musical en face du nom REMOTE ? J'ai vu que vous parliez de « bomb-club on sedatives », c'est l'appellation d'origine contrôlée?
Si t'écoutes l'album de Chloé, tu verras que c 'est loin de ses dj sets.
En face de Remote, il faut mettre techno. Notre live ou nos dj sets sont carénés pour le dance floor et il est rare qu on joue teaser par exemple mais par contre, on joue plein de morceaux inedits qu'on fait pour l'occasion. "Le bomb club on sedative" sort d'une chronique sur notre album. Je trouve que ça nous va assez bien. Même le track sinister boogie, fait pour les clubs est sous tranxene.
Pour les questions suivantes, je vais vous demander de trancher entre les propositions (super putassières) que je vous fait et d'argumenter si vous en avez envie :
Rock ou Techno?
techno
Detroit ou Berlin?
detroit
Beatport ou le disquaire du coin?
beatport
Rex ou paris social club?
rex
Henry goes dirty ou Haussmann?
les deux
On va finir sur votre actualité. Vous avez eu 2 titres sur la dernière compil KTDJ (un remix de hard stick signé la horse et le track veron extrait de Dark enough), vous venez de poster un mix sur votre page myspace. Avec le printemps et l'été qui arrivent, qu'est ce qu'on peut espérer ? Plus de lives? Une nouvelle sortie ?
J'espère que la politique qui plombe ce milieu ne viendra pas a bout de notre vocation.
Pour plus de live et de sorties, il nous faut juste un label qui ne sort pas nos disques pour boucher les trous de leur planning.
REMOTE - HARD STICK
Explications avec le binome. Pas de langue de bois, ça change...
Salut les mecs. En 2006, Eric déclarait dans une interview pour Get the Curse « En tout cas, ce label correspondait tout à fait à mes affinités musicales. Par ailleurs, j’étais aussi intéressé par le fait d’accéder à tout ce réseau de booking . Mais bon, je dois avouer que ça ne se passe non plus exactement comme je l’espérais à ce niveau là. J’ai l’impression qu’on a du mal à faire notre place», parlant de votre rapport a votre label (kill the dj) et à la « scene techno ». Est ce que depuis vous avez eu l'impression de faire votre place ?
Franchement, à peine plus qu'à l'époque.
Pourtant on était vivement sollicité par les labels avec qui on travaillait.
Dans la lignée de la question précédente, je lisais un article sur smagghe dans lequel il déclarait qu'il ne vivait pas dans l'illusion d'une « communauté techno » à la « camaraderie obligée ». Ce genre de discours dénote dans le contexte actuel ou les artistes à la personnalité lisse pullulent. Vous , la supposée « camaraderie techno » vous avez pu vous y frotter de près (je fais référence aux embrouilles entourant la sortie de sinister boogie sur citizen rec). Comment vous vous positionnez par rapport à tout ça ? Est ce que le désenchantement traduit par les mots de smagghe est purement du à l'aspect business du monde de la musique ou est ce que ce sont davantage des histoires d'hommes (au sens « relations humaines ») la dessous ?
Franchement, je crois que dans ce milieu, les places sont cheres. Il n y a pas de camaraderie ... Ou peut etre que si ....je pourrai me faire des potes si j'avais les poches pleines de coke.
L'autre problème est que la musique fait fantasmer les gens à un tel point que ceux qui se retrouvent dans ce business sans être "artistes" sont là pour flatter leur égo. On en vient à des absurdités telles que les bookeurs deviennent dj et les journalistes, producteurs.
On fait de la musique, pas de la com, et finalement on se rend compte que si on veut réussir, il faudrait qu'on fasse un peu moins de musique et un peu plus de com.
Sur un plan strictement musical, dark enough a révélé un groupe avec le cul entre deux chaises : des morceaux qu'on a qualifié de « dark-italo » et a coté de ça, des bombes techno, tout aussi dark, mais très épurées et plus calibrées « club ». C'était quoi l'idée de départ ? S'inscrire dans la continuité de teaser (votre tout premier morceau) en faisant un cd qui ne circule pas uniquement dans les dj bags?
Sur le maxi de teaser, il y a deux autres morceaux qui ne sont pas disco.
Teaser a beaucoup plu. Les gens nous collent l'etiquette qu'ils veulent. Au final teaser n était quasiment pas joué à cause de sa lenteur. Pour l'album, on a voulu faire moitié moitié. Des morceaux pour le dance floor et d'autres plus risqués.
Si je suis programmateur d'un club ou d'une salle je mets quoi comme style musical en face du nom REMOTE ? J'ai vu que vous parliez de « bomb-club on sedatives », c'est l'appellation d'origine contrôlée?
Si t'écoutes l'album de Chloé, tu verras que c 'est loin de ses dj sets.
En face de Remote, il faut mettre techno. Notre live ou nos dj sets sont carénés pour le dance floor et il est rare qu on joue teaser par exemple mais par contre, on joue plein de morceaux inedits qu'on fait pour l'occasion. "Le bomb club on sedative" sort d'une chronique sur notre album. Je trouve que ça nous va assez bien. Même le track sinister boogie, fait pour les clubs est sous tranxene.
Pour les questions suivantes, je vais vous demander de trancher entre les propositions (super putassières) que je vous fait et d'argumenter si vous en avez envie :
Rock ou Techno?
techno
Detroit ou Berlin?
detroit
Beatport ou le disquaire du coin?
beatport
Rex ou paris social club?
rex
Henry goes dirty ou Haussmann?
les deux
On va finir sur votre actualité. Vous avez eu 2 titres sur la dernière compil KTDJ (un remix de hard stick signé la horse et le track veron extrait de Dark enough), vous venez de poster un mix sur votre page myspace. Avec le printemps et l'été qui arrivent, qu'est ce qu'on peut espérer ? Plus de lives? Une nouvelle sortie ?
J'espère que la politique qui plombe ce milieu ne viendra pas a bout de notre vocation.
Pour plus de live et de sorties, il nous faut juste un label qui ne sort pas nos disques pour boucher les trous de leur planning.
REMOTE - HARD STICK
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