lundi 4 mai 2009

Close Higher; Process Indus, Fincl Stocks Finish Up

Encore un post à l'envie. Fini l'ambiance gay-friendly, laissons place à la plus féconde des musiques contemporaines : la noise. Bien avant l'avènement des Ipod battles, les vrais autistes avaient compris qu'une voix plus arty était à explorer pour avoir son moment de gloire : produire, de manière artisanale le plus souvent, du brouahah explosant tous les référenciels pop en espérant qu'un bourgeois du voisinage apprécie la mixture et sorte ça sur un label "bien indé".

Gnaw - Haven vault
Pression, Dépression. Pas la meilleure intro pour parler de noise, le morceau va bien au-dela. Gros travail de nappes propre au style, on entend en fond un début de recherche sonique (bien en fond mais en fond quand même).

Merzbow/Shora : To further confines
Point culminant de la carrière de nos amis suisses (Shora), ce split leur a permis de régénérer leur hardcore chaotique qui commençait à bien tourner en rond à l'époque (avec en sus le pire avatar de la scene hardcore jamais créé : le new school chaotique hxc). D'ailleurs les meilleurs morceaux du Ep sont bel et bien ceux ou les deux entités interviennent conjointement.

Prurient - By the river
L'idée, dans toute sa pureté et sa simplicité, que je me faisais de la noise : le genre de truc que tu n'écoutes jamais en entier et que tu ressors juste pour impressionner ton monde.

To kill a pretty bourgeoisie - You guys talk...We'll spill our guts
Cocteau twins et la vague 4ad rec passés à la moulinette ambient/noise. C'est aussi beau et fragile qu'un acacia déshydraté.

Whitehouse - Why you never became a dancer
Le tube de la scène noise/indus : section rythmique concassée qui donne la réponse à la question posée par le morceau. T'es pas un danseur mais t'es surement drogué.

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