Encore un post à l'envie. Fini l'ambiance gay-friendly, laissons place à la plus féconde des musiques contemporaines : la noise. Bien avant l'avènement des Ipod battles, les vrais autistes avaient compris qu'une voix plus arty était à explorer pour avoir son moment de gloire : produire, de manière artisanale le plus souvent, du brouahah explosant tous les référenciels pop en espérant qu'un bourgeois du voisinage apprécie la mixture et sorte ça sur un label "bien indé".
Gnaw - Haven vault
Pression, Dépression. Pas la meilleure intro pour parler de noise, le morceau va bien au-dela. Gros travail de nappes propre au style, on entend en fond un début de recherche sonique (bien en fond mais en fond quand même).
Merzbow/Shora : To further confinesGnaw - Haven vault
Pression, Dépression. Pas la meilleure intro pour parler de noise, le morceau va bien au-dela. Gros travail de nappes propre au style, on entend en fond un début de recherche sonique (bien en fond mais en fond quand même).
Point culminant de la carrière de nos amis suisses (Shora), ce split leur a permis de régénérer leur hardcore chaotique qui commençait à bien tourner en rond à l'époque (avec en sus le pire avatar de la scene hardcore jamais créé : le new school chaotique hxc). D'ailleurs les meilleurs morceaux du Ep sont bel et bien ceux ou les deux entités interviennent conjointement.
Prurient - By the riverL'idée, dans toute sa pureté et sa simplicité, que je me faisais de la noise : le genre de truc que tu n'écoutes jamais en entier et que tu ressors juste pour impressionner ton monde.
To kill a pretty bourgeoisie - You guys talk...We'll spill our gutsCocteau twins et la vague 4ad rec passés à la moulinette ambient/noise. C'est aussi beau et fragile qu'un acacia déshydraté.
Whitehouse - Why you never became a dancerLe tube de la scène noise/indus : section rythmique concassée qui donne la réponse à la question posée par le morceau. T'es pas un danseur mais t'es surement drogué.
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