Le kickback nouveau est arrivé dans une boite à pizza ornée du sigle GSR. Mise en marché fun et décalée pour un cd qui ne l'est pas du tout, et cela dès l'ouverture du boitier avec ce texte d'antoine d'agata. Lettres blanches sur fond noir et pamphlet prophétisant l'avènement du "mal" : morale, religion et libre échange...tout le monde est visé sauf ebay ou les bouquins de d'agata s'échangent aux alentours de 600 dollars. Le démon choisit toujours son camp. Le paradoxe kickback est qu'au final ce groupe est critiqué pour des raisons qui n'ont que peu de consistance car musicalement, il faut bien avouer que ça a toujours été de qualité supérieure. C'est encore le cas ici. Aucun moment de faiblesse, riffance appuyée et tranchante (la mosh part de no surrender,mmmmh), atmosphère poisseuse : tout y est tout en évitant la redite. La prod, ni trop compressée (à la forever war) ni trop sèche (à la les 150 passions meurtrières), est taille-patron. Une sorte de crasse sonore souille volontairement certains arrangements. Je vois déja d'ici les chroniques titrées "kickback se met au black métal", ce qui confortera surement les journalistes à l'érudition limitée et/ou les campeurs du hellfest. Par contre, pour les morceaux laissant entrevoir un côté plus rock (comme annoncé dans l'interview pour unityhxc), on y est pas trop. Bref, trêve de bavardages. Prends ta dose de haine.
No surrender.mp3
Deathlust.mp3
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